Pourquoi préconiser une formation au porteur de projet que j’accompagne ?
Les premières années d’activité sont les plus critiques pour une entreprise. Au-delà de la facilité à créer une entreprise, la pérennité des entreprises créées demeure un défi important : ainsi 50% des entreprises créées ferment avant d’atteindre leur cinquième année d’existence.
Ces forts échecs interviennent en général dans les « années charnières » de l’entreprise, entre 1 et 4 ans où la probabilité de défaillance annuelle augmente de 50% par rapport à la première année et représente le double du taux des années précédentes.
Les compétences clés
Peu importe à quelle point son idée est créative ou innovante, tout entrepreneur doit nécessairement avoir des compétences dans les domaines suivants :
- Entrepreneuriat (formalités, statuts juridiques, comment rédiger une trame de business plan)
- Commercial / Marketing (comment se faire connaître, définir un business model cohérent, savoir utiliser ses réseaux sociaux).
- Gestion de ressources financières (prévisionnel financier, calcul du Besoin en Fonds de Roulement, tableaux de bord)
- Humain / aspects RH (Management / Recrutement / droit du travail / Posture du dirigeant / savoir travailler seul)
Il est important de lui faire prendre conscience du besoin de se former à ces compétences s’il n’a pas pu les acquérir durant son parcours professionnel ou personnel. Par ailleurs, afin qu’il puisse agir en bon gestionnaire, il est important qu’il maîtrise les notions essentielles, même s’il compte les déléguer par la suite.
Par exemple, afin de mettre toutes les chances de son côté un entrepreneur avisé préfèrera se former à la gestion d’entreprise, puis de faire le choix éclairé de déléguer à un comptable. Même si son comptable se charge des principaux documents comptables, un entrepreneur doit comprendre la gestion des délais de paiements, pouvoir suivre des tableaux de bord financiers et maîtriser les indicateurs essentiels pour piloter son activité.
Pourquoi lui conseiller de se former maintenant ?
Quelle que soit sa situation (salarié dans un contexte de plan de départ, en CSP, demandeur d’emploi…), votre bénéficiaire a des droits en formation et est a priori dans une situation de transition professionnelle.
C’est donc LE moment où on se pose souvent la question d’entreprendre. L’enjeu pour vous est triple : savoir détecter ses points d’amélioration, les lui faire reconnaitre et trouver une formation de qualité qui lui permettra d’obtenir ces compétences clés, destinées à assurer la pérennité de son projet. Il est important de noter qu’une fois immatriculé, il sera très pris par la gestion de son entreprise au quotidien, et qu’il sera beaucoup plus compliqué pour lui de se former.
Il est donc plus pertinent de lui préconiser une formation en amont de sa création, et cela pour deux raisons :
- Une formation en amont lui évitera de faire des erreurs types (mauvais choix du statut juridique, par exemple), et, comme évoqué précédemment, se former une fois en activité sera plus compliqué et représentera pour lui une perte de chiffre d’affaires potentielle.
- La formation est un environnement rassurant et dynamisant qui l’amènera à structurer son projet avant de se lancer et qui augmentera ses chances de mener une activité pérenne.
Le taux de d’échec de 50% des jeunes entreprises qui ferment avant d’atteindre leur cinquième année d’existence descend à 34% pour les entreprises accompagnées.
Quel type de formation lui préconiser ?
Sur les aspects financiers, commerciaux ou encore humains, en groupe ou en formation individuelle, présentielles ou à distance, certifiantes ou non, les différents types de formations sont multiples.
Plusieurs facteurs de décisions prédominent : le temps dont il dispose (s’il dispose de beaucoup de temps, il vaudra mieux l’orienter vers des parcours longs, voire certifiants), et le type de structure qu’il veut monter.
Par exemple, face à un entrepreneur en devenir qui a une idée précise, mais aucune connaissances en gestion d’entreprise ni en marketing/communication et une problématique de temps, comment déterminer la formation vers laquelle l’orienter ? D’une part, tout dépend du type de structure qu’il souhaite monter.
Vous avez plusieurs solutions :
- L’orienter vers une formation transversale de création d’entreprise qui lui permettra d’acquérir un socle de compétences dans tous les domaines essentiels (statuts juridiques, premier niveau de compta gestion, commercial / marketing, étude de marché)
- Privilégier la compétence qui lui sera la plus utile : Un auto-entrepreneur aura par exemple plus de difficultés à trouver des clients qu’à gérer sa comptabilité au quotidien, ayant peu de frais de fonctionnement
Un autre facteur important à prendre en compte est la personnalité de mon candidat et son adaptabilité au format de la formation.
Une formation très scolaire par exemple, ou magistrale en amphithéâtre conviendra moins à des personnes n’ayant pas mis les pieds dans une salle de classe depuis une vingtaine d’années.
Il faudra donc privilégier des formations en petit groupes, où on lui laissera la possibilité de travailler sur leur projet.
Un des aspects positifs à ne pas négliger de la formation en groupe (et présentielle) est que c’est un environnement particulièrement rassurant pour le porteur de projet.
L’effervescence du groupe le poussera à effectuer des démarches, à souscrire réellement à son projet. C’est pour vous l’assurance qu’il sera challengé en permanence, et que des personnes compétentes seront là au quotidien pour lui donner des réponses et surtout pour le relancer sur les prochaines étapes.
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