Rechercher l’adéquation parfaite entre l’idée, le projet et le(s) créateur(s)
En fait, tout est une histoire de balance entre vos besoins d’une part, et les avantages et contraintes de chaque formes sociales, d’autre part. Il vous faut tout d’abord définir l’idée du projet de création et voir si ce projet est réalisable. Cela consiste à s’assurer de sa faisabilité d’un point de vue humain (adéquation homme vs projet, motivation), financier (quels sont les besoins, les ressources dont vous disposez ou dont vous pourriez disposer) et stratégique (faire une étude de marché pour la clientèle visée, les prix, la concurrence…).
Besoin d’aide à ce niveau de votre projet ?

FORMATION : BIEN PRÉPARER SA CRÉATION D’ENTREPRISE
Donnez-vous les meilleures chances d’être un entrepreneur de talent ! Les objectifs de cette formation sont de valider les grandes étapes de la création d’entreprise :
- Valider la faisabilité de votre idée
- Définir les objectifs et les éléments clés de votre projet
- Identifier les informations concernant les opportunités et les menaces liées à votre marché
- Formaliser la présentation des données financières et juridiques de manière claire et argumentée
- Rédiger votre dossier d’une manière convaincante en vue d’attirer des partenaires.
Ensuite, établir un Business plan qui se compose d’une partie rédigée et d’une partie financière (tableaux financiers) est indispensable.
C’est à ce moment-là qu’intervient le choix de la forme juridique de la création de son entreprise et qu’une formation peut vous aider. C’est la « coquille juridique » qui va envelopper l’activité. Il n’existe pas une forme juridique meilleure ou plus avantageuse qu’une autre. La forme choisie sera celle qui s’adaptera le mieux à la situation du créateur et à son projet de création. De plus, il y a toujours la possibilité de la faire évoluer ou de la transformer en une autre forme.
Quelles questions se poser pour bien choisir son statut juridique ?
Voici une liste (non exhaustive) de questions à se poser pour permettre de mieux orienter son choix :
- Je suis seul ou j’ai des associés ?
- Quelle est la taille du projet ?
- Quels sont les besoins financiers ?
- Est-ce que la structure choisie va me permettre d’avoir des investisseurs ?
- Comment envisage-je la gestion de mon entreprise ?
- Est-ce que mon activité impose une forme juridique ?
- Quelle est la forme juridique nécessaire au marché que je vise ?
- Suis-je prêt à gagner moins ?
- Ce projet est-il compatible avec ma vie familiale ?
- Est-ce que j’ai un patrimoine personnel à protéger ?
- Est-ce que je bénéficie de l’aide de pôle emploi ?
- Comment optimiser les aides à la création d’entreprises ?
- Sous quelle forme serai-je rémunéré ?
- Quel sera mon régime social ?
- Mon régime fiscal et celui de mon entreprise ont-ils de l’importance ?
- Quel est le niveau de complexité administrative ?
- Est-ce que je veux démarrer en testant mon idée ?
- Quels sont les risques en cas de défaillance de mon entreprise ?
- De qui dois-je m’entourer pour concrétiser mon projet ?
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CRÉER SON ENTREPRISE DE A À Z : une formation pour découvrir tous les aspects de la création d’entreprise, et notamment le choix de sa structure juridique !
SARL, EURL, SAS, SASU, EI, EIRL, Micro-entrepreneur … les avantages et les inconvénients de ces formes juridiques n’auront plus de secret pour vous.
Cette formation a pour objectifs de vous permettre de comprendre et déterminer le statut juridique adapté à votre situation et de réaliser les démarches d’immatriculation de votre entreprise.
Quel que soit la forme juridique choisie, c’est une entreprise que l’on crée. Contrairement aux idées reçues, il n’existe que deux types de formes sociales :
- L’Entreprise Individuelle (E.I) appelée aussi entreprise en nom propre : elle est assimilée à une personne physique ce qui permet de simplifier les choses
- La Société : il s’agit d’une personne morale c’est-à-dire que l’on sépare notamment la responsabilité de la société de celle de ses dirigeants et associés (par exemple en cas d’accident responsable).
Pour vous aider à mieux visualiser les différences entre chaque forme sociale, vous pouvez vous reporter à notre Tableau récapitulatif des formes sociales possibles lors d’une création d’activité indépendante.
Connaître les différentes formes juridiques
L’entreprise individuelle (E.I.)
L’entreprise et le créateur ne font qu’un. Rien ne l’empêche d’avoir des salariés ou des sous-traitants. Cependant, il est à noter qu’en créant une EI, différentes options se présentent à l’entrepreneur individuel et elles n’ont pas toutes les mêmes conséquences sociales et fiscales. Il y en a trois :
- EI classique
- EIRL
- Microentreprise
Les formalités d’immatriculation et le fonctionnement sont simples en EI classique, un peu plus compliqués en EIRL et très simple en microentreprise.
EI « Classique »
En EI « classique », l’entrepreneur individuel est responsable indéfiniment des dettes de son entreprise. Ce qui veut dire que sur toutes les dettes qu’il peut avoir, son patrimoine personnel est engagé sauf s’il est propriétaire de sa résidence principale (elle est insaisissable). On ne pourra pas l’obliger à vendre sa résidence principale pour payer ses dettes.
Les cotisations sociales sont gérées par l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Par contre, l’entrepreneur individuel ne change pas de régime de sécurité sociale.
Sa rémunération correspond à son bénéfice. Ce bénéfice est soumis à l’I.R. (impôt revenu) de l’entrepreneur individuel.
EIRL
Avec l’EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée), la responsabilité de l’entrepreneur est la même que pour l’EI « classique » (s’il est propriétaire de sa résidence principale, elle est insaisissable).
La différence est que l’EIRL permet en plus de limiter au niveau des dettes la responsabilité du chef d’entreprise. Cela va lui permettre en cas de défaillance de son entreprise de protéger ses biens personnels. Pour cela il va affecter à son activité professionnelle une liste de biens (c’est ce qu’on appelle le patrimoine d’affectation). Ce patrimoine doit être utile et réservé à l’usage de son activité. En cas de dettes professionnelles, ce patrimoine pourra être saisi.
Les cotisations sociales sont gérées par l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Par contre, l’entrepreneur individuel ne change pas de régime de sécurité sociale. Sa rémunération est son bénéfice. Il est soumis à l’I.R. (impôt revenu) sauf s’il opte pour l’I.S (Impôt Société).
Attention, malgré le choix de l’I.S, la forme juridique reste une entreprise individuelle ! Dans ce cas, le bénéfice n’est plus considéré comme le revenu de l’entrepreneur individuel. L’entrepreneur paiera donc de l’I.R. sur la rémunération qu’il aura réellement perçue et de l’I.S. sur le bénéfice.
La Microentreprise
Encore une fois, si l’entrepreneur individuel est propriétaire de sa résidence principale, cette dernière est insaisissable. Le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime social et fiscal simplifié et spécifique. Selon l’activité, son chiffre d’affaires ne doit pas dépasser pour une année entière les seuils de 72.600€ ou 176.200€.
Il est imposé à l‘IR sur son revenu encaissé et déclaré. Les cotisations sociales sont gérées par l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Par contre, le micro-entrepreneur ne change pas de régime de sécurité sociale.
La société
La société est une personne morale, elle a donc sa propre personnalité juridique (numéro d’immatriculation, compte bancaire séparé, règles de gestion et de comptabilité, publication voire aussi certification des comptes, etc.).
Les formalités d’immatriculation sont moins simples qu’en EI et le mode de fonctionnement est un peu plus contraignant. Par exemple : il faut rédiger les statuts de la société, déterminer le montant du capital social et décider comment le répartir entre les associés… Notons que ces formalités peuvent être chronophages et complexes, c’est pourquoi il peut être judicieux de les confier à un juriste professionnel, aussi appelé formaliste.
La répartition du capital a des conséquences sur certaines prises de décisions dans la gestion de l’entreprise. Une société permet, excepté fautes graves de gestion de la part du dirigeant, d’éviter la confusion entre le patrimoine de l’entreprise et celui du dirigeant. La responsabilité des associés est limitée à hauteur du montant du capital qu’ils détiennent dans la société sauf s’ils donnent leur caution personnelle à une dette de la société ou s’ils se comportent comme un dirigeant.
Une société peut permettre en plus de la rémunération, une distribution de jetons de présence (aux Assemblées) ou encore de dividendes (ce qui est intéressant fiscalement et surtout imposable qu’au jour de la distribution ce qui permet pendant plusieurs années de « garde des bénéfices au chaud »).
On peut créer :
- Une société à plusieurs : SARL ou SAS
- Une société seul(e) : SARL à associé unique ou SASU
J’ai des associés, le choix se fait entre deux formes de société : la SARL ou la SAS
La SARL (Société à Responsabilité Limitée)
Le capital de la SARL est réparti entre les associés.
Le dirigeant (le gérant) ne peut pas prendre seul certaines décisions.
Socialement, Si le gérant est associé égalitaire ou minoritaire, il a le statut d’assimilé-salarié c’est-à-dire qu’il a les mêmes droits qu’un salarié à l’exception de l’assurance-chômage. Si le gérant est associé majoritaire, il a le statut de travailleur non salarié (TNS). Sa protection sociale sera donc gérée par l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Par contre, il ne change pas de régime de sécurité sociale.
Fiscalement la société est soumise de plein droit à l’I.S., c’est-à-dire que le bénéfice est imposé à l’I.S, ce qui permet une éventuelle distribution de dividendes.
La rédaction des statuts est réglementée. La loi encadre cette rédaction. Cet encadrement qui est rassurant pour le dirigeant et les associés est le principal atout de la SARL.
La SAS (Société par Action Simplifiée)
Le capital est réparti entre les associés. Le dirigeant (le président) ne peut pas prendre seul certaines décisions. Socialement le dirigeant dépend du régime général. Qu’il soit majoritaire, minoritaire ou égalitaire c’est un « assimilé salarié », c’est-à-dire qu’il a les mêmes droits qu’un salarié à l’exception de l’assurance-chômage.
Fiscalement la société est soumise de plein droit à l’I.S., c’est-à-dire que le bénéfice est imposé à l’I.S, ce qui permet une éventuelle distribution de dividendes.
La liberté dans la rédaction des statuts permet de fixer les règles de gestion et d’organisation tout en respectant les dispositions légales. Cette rédaction nécessite de la rigueur. Outre la souplesse du fonctionnement de la SAS, son principal atout réside dans la facilité à lever des fonds (financement autre qu’une banque).
Je n’ai pas d’associé, le choix se fait entre deux formes de sociétés : la SARL à associé unique ou la SASU
La SARL à associé unique (Société à Responsabilité Limitée à Associé Unique)
Elle est aussi appelée EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) et il ne faut pas la confondre avec l’EIRL !
L’associé unique a 100% du capital et il est aussi en général le dirigeant (gérant). Il prend seul toutes les décisions.
Les cotisations sociales du gérant associé unique sont gérées par l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Par contre, le gérant associé unique ne change pas de régime de sécurité sociale.
Fiscalement, la société est soumise à l’I.R. (impôt revenu), c’est-à-dire que le bénéfice de la société est imposé à l’I.R du gérant associé unique. Sur option, la société peut être soumise à l’I.S (impôt société) c’est-à-dire que son bénéfice est imposé à l’I.S, ce qui permet une éventuelle distribution de dividendes.
La rédaction des statuts est réglementée. La loi encadre cette rédaction. Le principal atout d’une SARL à associé unique est la simplicité. Le dirigeant constitue sa société sans s’associer ! Si ultérieurement il désire s’associer, il peut très facilement et à tout moment la transformer en SARL.
La SASU (Société par Action Simplifiée Unipersonnelle)
L’associé unique a 100% du capital et il est aussi en général le dirigeant (Président). Il prend seul toutes les décisions. Socialement le dirigeant dépend du régime général. C’est un « assimilé salarié ».
Fiscalement la société est soumise à l’I.S., c’est-à-dire que son bénéfice est imposé à l’I.S, ce qui permet une éventuelle distribution de dividendes.
La liberté dans la rédaction des statuts permet de fixer les règles de gestion et d’organisation tout en respectant les dispositions légales. Cette rédaction nécessite de la rigueur car à tout moment en s’associant elle peut se transformer en SAS. Le principal atout de la SASU est de constituer une société sans s’associer et sans dépendre de l’Agence de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI).
Outil interactif d’aide au choix d’une forme sociale pour créateur d’entreprise
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Utilisez notre outil interactif gratuit d’aide au choix d’un statut juridique pour créer son entreprise, qui en fonction de vos réponses aux questions clés que nous vous posons, vous donne immédiatement la (les) forme(s) sociale(s) la (les) plus adaptée(s) à votre projet et situation.
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3 Commentaire(s)
Bonjour,mon idée de départ serait de créé un groupe,ensuite plusieurs branches sous forme de société,et autre
Dans l'attente de vous attentivement
Bien cordialement
Bonjour Patrice, je vous invite à vous inscrire à la formation "Comprendre et Choisir son statut juridique", éligible au CPF !
Rdv ici pour connaître le programme : https://creactifs.com/formations/comprendre-choisir-son-statut-juridique-et-simmatriculer/
Bonjour, ce cours ma permis de connaître le statut juridique de mon entreprise