Comment devenir community manager en freelance ?

Avec des milliards d’utilisateurs actifs quotidiens, les plateformes sociales fournissent une portée mondiale instantanée. Les réseaux sociaux sont donc devenus des outils essentiels pour les entreprises : promouvoir leurs produits ou leurs services, interagir directement avec les clients, construire des relations durables… Dans le cadre d’une bonne stratégie webmarketing, les réseaux offrent des opportunités de publicité ciblée et de collecte de données sur les préférences des consommateurs. Une présence efficace sur Facebook, Instagram, LinkedIn ou TikTok est donc devenue cruciale pour rester compétitif dans le marché actuel. Et c’est là que le community manager intervient.

Pivot stratégique, il ou elle crée des publications, anime les communautés, favorise l’engagement et la fidélisation. C’est donc un profil recherché. Vous avez le goût de la culture digitale et une passion pour les réseaux sociaux ? Voici comment devenir community manager en freelance.

Les responsabilités principales d’un community manager

Après avoir bien étudié la marque pour qui il travaille, la première mission est de créer et de publier du contenu engageant et pertinent. Pour cela, il faut d’abord choisir les bons mots, émojis, hashtags… Puis concevoir un visuel attractif, grâce à Canva par exemple. Ensuite, le community manager interagit avec la communauté en répondant aux commentaires, en posant des questions et en encourageant les discussions. Enfin, il analyse les données et les tendances pour ajuster la stratégie et maximiser l’impact.

Les algorithmes des réseaux change nt chaque année. Il faut donc se tenir au courant des évolutions, savoir quel format est mis en avant, qu’est-ce qui marche… Par exemple, en ce moment, ce sont les Reels et les carrousels qui obtiennent de bons résultats sur Instagram. Les horaires de publication ont également leur importance.

Quelle formation choisir ?

Les entreprises qui recrutent des community managers en salariés ont tendance à privilégier les candidats ayant au moins un niveau Bac+3. On pense au BUT Information-Communication ou aux filières spécialisées dans les métiers du multimédia et d’internet, ainsi que les licences professionnelles en e-marketing. De même, les profils Bac+4 et Bac+5 sont recherchés, qu’il s’agisse de détenteurs d’un master, d’un diplôme d’école de communication ou d’une formation dans les domaines spécifiques comme le e-commerce ou les sciences politiques à l’IEP. Mais rassurez-vous : le métier de community manager appartient à la catégorie des professions libérales non réglementées. Il est tout à fait possible d’apprendre en autodidacte ou grâce à une courte formation. Surtout quand on veut travailler en indépendant.

En plus de creuser de votre côté, vous pouvez compter sur CréActifs pour vous aider. Et grâce à votre CPF, c’est gratuit !

Les compétences à acquérir pour devenir community manager

• Une excellente communication à l’écrit ;
• Concevoir des visuels impactants qui respectent la charte graphique de vos clients ;
• Maîtriser des différentes plateformes et leurs fonctionnalités ;
• Créer et à publier du contenu engageant et pertinent ;
• Gestion de l’engagement et des interactions avec la communauté ;
• Analyser les données et à interpréter les tendances pour ajuster les stratégies ;
• Connaître des techniques de gestion de la réputation en ligne ;
• Gestion de projet pour planifier et exécuter des campagnes efficaces ;
• Capacité à travailler de manière autonome tout en collaborant avec d’autres membres de l’équipe ;
• Adaptabilité et réactivité face aux changements et aux évolutions des médias sociaux. S’adapter par exemple aux spécificités de TikTok.

Vous avez acquis les compétences nécessaires ? Alors, passez à l’étape suivante !

Créer votre micro-entreprise

La micro-entreprise est la forme juridique la plus simple et la plus avantageuse pour devenir community manager en freelance. Là aussi, CréActifs peut vous accompagner avec une formation : Créer sa micro-entreprise / Devenir auto-entrepreneur. Elle vous permettra de :

• Comprendre le fonctionnement de la micro-entreprise : le juridique et la gestion ;
• Connaître les démarches administratives
• Respecter les obligations en matière de déclarations et de fiscalité propres aux auto-entrepreneurs :  gérer le paiement des cotisations sociales, déclarer vos revenus ;
• Mettre en place une stratégie marketing et commerciale pour développer votre activité ;
• Rédiger un Business Plan simplifié ;
• Identifier les aides à la création d’entreprise, qui sont d’ailleurs notre point suivant.

Les aides financières pour devenir community manager freelance

Ces aides peuvent prendre la forme d’une subvention, d’une garantie, d’un prêt à taux zéro, de la mise à disposition d’un expert ou encore d’une allocation.

1. Le dispositif Nacre ;
2. Les aides pour les demandeurs d’emploi : versement d’un capital ou maintien partiel des allocations ;
3. L’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE)
4. Oseo : l’aide OSEO permet de garantir les crédits de trésorerie accordés par les banques aux PME et TPE. Ce dispositif concerne des prêts de 2 à 7 ans, d’un montant pouvant aller jusqu’à 3 millions d’euros par entreprise.
5. Agefiph

Pour en savoir plus, consultez notre article sur les aides financières à la création et à la reprise d’entreprise.

Choisir le bon tarif

Le choix de votre tarif journalier est crucial pour assurer la viabilité de votre activité tout en restant concurrentiel sur le marché. Voici quelques éléments à prendre en considération pour bien vous positionner.

Tenez compte de votre expérience, de vos compétences spécifiques et de la qualité de votre travail. Pour vous faire une idée, voici le tarif journalier moyen des community managers sur Malt, une des plateformes de référence pour les indépendants.

• De 0 à 2 ans d’expérience : 233 euros
• De 3 à 7 ans : 302 euros
• De 8 à 15 ans : 437 euros
• 15 ans et plus : 540 euros

Pour être plus précis, renseignez-vous sur les tarifs pratiqués par d’autres community managers freelances dans votre domaine et votre région. Cela vous donnera une idée des prix moyens et vous aidera à vous positionner de manière compétitive. Créez aussi une gamme de tarifs en fonction des services proposés et des besoins de chaque client. Offrir des options flexibles peut attirer une plus large clientèle et vous permettre de répondre à différents budgets.

Devenir community manager indépendant : avantages et inconvénients

Comme toute décision, devenir community manager freelance présente à la fois des avantages et des inconvénients qui méritent d’être pris en considération.

Avantages

1. Flexibilité : en tant qu’indépendant, vous avez la liberté de définir vos propres horaires de travail et de travailler de n’importe où ;
2. Contrôle total : choix des projets, des clients, de vos tarifs et de vos méthodes de travail ;
3. Diversité des projets : ce qui peut être stimulant et enrichissant ;
4. Potentiel de revenu : en fonction de votre expérience, de vos compétences et de votre réseau, vous pouvez gagner plus qu’en tant qu’employé ;
5. Autonomie créative : du moment que la satisfaction client est là, vous avez la liberté d’exprimer votre créativité et d’expérimenter différentes stratégies sans avoir à obtenir l’approbation d’un supérieur hiérarchique.

Inconvénients

1. Instabilité financière : vos revenus peuvent être irréguliers et dépendent de votre capacité à trouver et à conserver des clients. Il peut y avoir des périodes de sécheresse financière entre deux contrats.
2. Responsabilités administratives : en plus de votre travail de community manager, vous devez gérer les aspects administratifs de votre activité, tels que la facturation, la comptabilité, les taxes ou les assurances.
3. Isolation professionnelle : travailler en freelance devant un écran peut parfois mener à un sentiment d’isolation, surtout si vous exercez à domicile. Ce n’est pas toujours facile de trouver l’équilibre pro / perso.
4. Les réseaux ne s’arrêtent jamais : il faut être réactif et savoir aussi se déconnecter ;
5. Absence d’avantages sociaux : contrairement aux salariés, vous n’avez pas accès à des avantages sociaux tels que l’assurance maladie, les congés payés ou la retraite par le biais de votre employeur. Vous devez vous en charger vous-même

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